Du fait du maintien d'un système d'irrigation traditionnel dit «à la raie» - qui consiste plus ou moins à inonder la parcelle pour l'irriguer - grâce à l'existence de l'ASA du Canal de l'Ancien Moulin, une très grande partie des prairies et terres agricoles de la plaine de Lachau ont été classées zone humide par le Conservatoire Rhône-Alpes des Espaces Naturels (CREN) en 2010.
(...) [Les] zones humides remplissent des fonctions essentielles pour la collectivité et le maintien des équilibres écologiques. Elles contribuent à préserver la disponibilité et la qualité de la ressource en eau, à soutenir le niveau des cours d'eau et des nappes phréatiques, à filtrer - gratuitement ! - les polluants. Elles participent également à la régularisation du niveau d'eau lors des crues tout en constituant d'irremplaçables réservoirs de biodiversité.
En Rhône-Alpes, les conservatoires d'espaces naturels se sont, dès leur création, focalisés sur ces milieux en péril, qui représentent les deux-tiers des sites en gestion. (...) [Le] CREN et les conservatoires départementaux ont contribué à la réalisation de plusieurs inventaires des zones humides aux côtés des conseils généraux. (...)
extrait de Espaces naturels de Rhône-Alpes, Journal d'information du CREN
n°06 - 1er semestre 2010
Lancé en 1982, l'inventaire des Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) a pour objectif d'identifier et de décrire des secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un bon état de conservation. On distingue deux types de ZNIEFF :
Loin de vouloir être exhaustive, cette liste répertorie les principaux vents soufflant sur Lachau.
Tout d’abord, il faut savoir qu’un vent est classé selon 2 critères :
- sa direction : il est répertorié selon son origine en fonction des 4 points cardinaux ;
- la principale saison à laquelle il souffle :
Lis Aurasso sont les vents d’hiver.
Lis Auréto soufflent au printemps.
U Marinado aèrent l’été.
Li Rispo rafraîchissent l’automne.
Mistral ou Mistraù (son nom signifie « maître » en provençal) : air polaire maritime. Classé parmi les vents d’hiver, c’est un vent froid et sec venu de l’Atlantique et descendant du Massif Central, il souffle du nord-ouest vers le sud-est ses bourrasques de 60 à 90 km/h (son record de France, mesuré au sommet du mont Ventoux le 19 novembre 1967, était de 320 km/h !). Ce n’est pas un vent d’altitude et il ne monte pas au-delà des 3000 m, cependant il chasse les nuages et assainit l’air en le refroidissant.
Selon le dicton, s’il démarre de nuit il dure un pain cuit (une journée), s’il démarre de jour il sévira 3, 6 ou 9 jours.
L'Azuré de la sanguisorbe qu'es aquò ?
C'est un petit papillon bleu comme on en voit souvent l'été qui volettent au dessus des flaques d'eau.
Or, il existe plusieurs variétés d'azurés qui se ressemblent tous beaucoup mais se distinguent les uns des autres par la plante qui les héberge pour la reproduction.
Dans les années 1970, au temps de la guerre froide, quand la base militaire de Saint-Christol était le fer de lance de la force nucléaire dissuasive française, la gendarmerie avait été chargée de répertorier et visiter avec l’aide de quelques habitants toutes les cavités naturelles, grottes et avens des alentours. Ce recensement était pour éviter que ne viennent s’y cacher d’éventuels espions-saboteurs-terroristes mal intentionnés.
Les temps ont changé. Les silos disséminés sur le plateau d’Albion ont été vidés de leurs missiles. La base militaire a changé de destination et a perdu de son intérêt stratégique de premier plan.
Les «caches» naturelles, quant à elles, n’ont pas bougé. Dans le secteur il en existe deux, une grotte et un aven situés à la limite entre la commune de Lachau et celle d’Éourres, sur la montagne de Pè-de-Mùou. Les coupes ci-contre (de vieille polycopies) ont été établies il y a 50 ans et ne sont pas totalement exactes.
Ces endroits sont difficiles à trouver pour qui ne sait pas où les chercher et vous ne trouverez pas ici de plan pour y accéder. En effet, il ne faut pas oublier que la spéléologie n’est pas une activité recommandée à des promeneurs inexpérimentés et sans équipement adapté. Et ce, même si la cavité semble à première vue facile d’accès et sans danger : un accident sous terre peut rapidement devenir dramatique, comme les spéléologues bien entraînés le savent, à fortiori lorsque l’on n’est pas équipé et que l’on n’a prévenu personne de son expédition.
Mais que cela ne nous empêche pas de rêver. Surtout qu’une légende raconte qu’au XIXe siècle auraient été trouvés dans la grotte des crânes de «cyclopes»…
S.A.