Né le 9 octobre 1847 à Eygalayes (Drôme), mort le 6 décembre 1929 à Lachau (Drôme) et Député de la Drôme de 1902 à 1919. Malade, il se retira progressivement de la vie publique et ne se représenta plus aux élections suivantes et mourut le 6 décembre 1929 à Lachau (Drôme) – confer ses mandats dans le tableau ci-dessous :
Législature | Dates de mandats | Groupe politique |
VIIIème |
du 11 mai 1902 |
Radical-socialiste |
IXème | du 6 mai 1906 au 31 mai 1910 |
Gauche radicale-socialiste |
Xème | du 8 mai 1910 au 31 mai 1914 |
Républicains radicaux-socialistes |
XIème | du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919 |
Parti républicain radical et radical-socialiste |
Au sein du service historique de la défense (SHD) du ministère des armées, il y a une archive (classification = GR 1 YC 492) relative à un vétéran de l'Armée royale de Louis XV (1715-1774) : Alexis LOGIER (alias ou surnom de guerre = Lachau) né à Lachau en 1710 qui a été enrôlé en 1730 dans le Régiment de Limousin (ancienne appellation = Limosin) ♦ confer ci-contre le dessin du drapeau de ce régiment représenté derrière un grenadier, illustration extraite de l'ouvrage publié en 1772 « Uniformes militaires » de Claude-Antoine Littret de Montigny (1735-1775), dessinateur et graveur au burin.
« La discipline est l'âme d'une armée. Elle rend impressionnante les nombres réduits, procure la réussite au faible, et la considération à tous ».
Citation de George Washington (1732-1799) :
homme d’État, militaire et 1er Président des États-Unis d'Amérique.
L'Armée royale permanente sous Louis XV était composée de régiments1 :
• français qui constituaient la force principale des« Armées du Roi de France » et qui portaient à l'origine de leur création les noms de leurs propriétaires puis par la suite les noms de leur province ou de leur ville de recrutement,
• étrangers composés de mercenaires : Allemands (incluant les Suédois et les Polonais), Suisses, Irlandais (incluant les Écossais), Italiens, Wallons, Catalans, Croates... et dont l’appellation des régiments faisait parfois référence à leur nationalité (exemples : Régiment Royal-Suédois, Régiment Royal-Catalan, Régiment Royal-Danois).
Les nombreuses guerres, lors des règnes des Rois Louis XIV et Louis XV, nécessitaient un recrutement permanent qui s’avérait insuffisant pour faire face aux besoins ; c'est ainsi qu'a été créée la Milice en 1688 par Louvois2 qui était un service militaire obligatoire impopulaire et pesant sur les paysans et les artisans, et pour lequel chaque paroisse devait fournir un certain nombre d'hommes tirés au sort parmi les célibataires âgés de 20 à 40 ans qui en cas de besoin gardaient les places fortes et en cas de nécessité étaient aussi engagés dans les batailles.
(♦ Voir ci-contre la gravure d’après dessin de Marbot1 montrant des miliciens.)
Serment des recrues des milices provinciales du XVIIIe siècle :
« De par le Roi, soldats, levez la main. Vous jurez et promettez que vous obéirez aux ordres de vos officiers en tout ce qui concerne le service de Sa Majesté, que vous ne quitterez jamais la troupe dont vous êtes et que voulant servir le Roi avec honneur et fidélité vous n'abandonnerez jamais vos drapeaux ».
Dans le site net « Mémoires des hommes » du ministère des armées, il peut être consulté dans le registre matricule ci-joint que François MOULET, dit Lachau, né à Lachau en 1739 (Province du Dauphiné - juridiction de Buies, dénommée ultérieurement Buies-les-Baronnies) a été incorporé comme milicien (page 15 de ce registre matricule). Cependant l'identité de son père et de sa mère n'est pas renseignée sur le registre matricule du Bataillon de la milice de Valence (Province du Dauphiné) ♦ confer la page de garde de ce registre matricule ci-contre.
François MOULET a été incorporé après tirage au sort en 1758 dans le Bataillon2 de la Milice de Valence3 (compagnie Fédon) en 1759 et sa date de mise en congé a été le 8 avril 1760.
"La mort n'est rien, mais vivre vaincu et sans gloire, c'est mourir tous les jours."
Citation de Napoléon 1er Empereur des Français.
Sur le site net du Ministère des Armées et Geneaget peuvent être consultées les références d'un « enfant » de Lachau qui a servi comme soldat d'élite dans la Grande Armée de Napoléon 1er qui est :
• Laurent JARJAYE né le 21 mai 1789 à Lachau, fils de Pierre JARJAYE et Rose ARMAND et qui est « mort au Champ d'honneur » le 5 février 1813 à Ségura (Pays Basque espagnol).
Laurent JARJAYE a été inscrit en 1809 dans la liste de conscription du département de la Drôme et appelé sous les drapeaux de la Grande Armée de Napoléon 1er avec le numéro de tirage n° 54 (1).
« Pour faire un soldat de Marine, il faut avoir dans la poitrine, le cœur d’un matelot et celui d’un soldat »1.
CALLET Casimir, Phirmain (avec une autre orthographe Firmin sur son acte de décès) qui est né à Lachau le 13 mai 1844 (quartier Le Château) est le fils de Antoine CALLET âgé de 45 ans, et de Marie, Olympe MATTHIEU âgée de 34 ans.
Historique des troupes de marine.
Elles trouvent leur origine dans les compagnies ordinaires de la mer créées en 1622 par le cardinal de Richelieu2 et qui étaient destinés à être embarquées sur les navires royaux pour participer aux abordages et autres combats navals – voir l'affiche de recrutement sous l'Ancien régime ci-contre.
Après l’intermède révolutionnaire et napoléonien qui a vu la transformation de ce corps en unités d’infanterie de ligne, c’est en 1822 et 1831 que sont recréées l’infanterie et l’artillerie de marine qui ne servaient plus à bord des navires mais à terre dans les ports de métropole et des nouveaux territoires conquis en outre-mer. Elles étaient rattachées au ministère de la marine et des colonies3.
Réorganisation des troupes de marine sous le 2nd empire de Napoléon III.
Le décret impérial du 31 août 1854 porta le nombre de régiments d'infanterie de marine à 4, soit 120 compagnies au total, plus 1 compagnie hors rang par régiment et a prévu la constitution d'un cadre d'officiers, de sous-officiers et de caporaux d'infanterie de marine pour la formation de compagnies de soldats indigènes aux colonies. En outre, le général Élie, Jean de Vassoigne (Saint-Cyrien : 1811-1891) procéda en 1868, comme inspecteur général des troupes de marine, à leur réorganisation4 qui porta sur les effectifs des forces : 4 Régiments d’Infanterie et 1 d’Artillerie auxquels ont été associées des unités de Génie et du train des équipages et en précisant la localisation des unités basées en métropole et outre-mer, les règlements opérationnels, administratifs et disciplinaires, la conception de nouveaux équipements (armement léger et lourd, uniformes...).
Pierre, Paul, Jules JOUVE (cultivateur domicilié à Lachau au moment de sa mobilisation) né à Lachau le 12 avril 1849, est le fils de :
- Isidore JOUVE
- Marie, Angélique MICHEL
Baptiste, Pascal LAUGIER (cultivateur domicilié à Lachau au moment de sa mobilisation) né à Lachau le 7 avril 1849, est le fils de :
- Joseph, Hippolyte LAUGIER
- Madeleine PAYAN
Les forces armées du 2nd Empire de Napoléon III étaient constituées d'unités dépendant des 3 organismes suivants :
1- Ministère de la Guerre :
• Armée métropolitaine composée de conscrits incorporés dans les armes suivantes : infanterie (de ligne et chasseurs à pied), cavalerie (hussards, chasseurs, cuirassiers, lanciers, dragons, carabiniers), artillerie, génie, trains des équipages, et services (santé, intendance),
• Armée d'Afrique n'ayant pas de signification institutionnelle qui était basée essentiellement en Algérie et composée d'engagés volontaires incorporés dans les armes suivantes : infanterie (zouaves1, bataillons d'infanterie légère d'Afrique2, tirailleurs (« Turcos »)3, Légion étrangère4), cavalerie (spahis5, chasseurs d'Afrique6), artillerie, génie, trains des équipages, et services (santé, intendance),
Au sein du cimetière de la commune de Lachau et sur un des murs de la face Est de l'église de Notre Dame de Calma, est apposée une plaque au nom du soldat Charles Audibert et dont l'état actuel est assez dégradé (♦ voir photo ci-contre).
Quelle était la filiation du soldat Charles Audibert ?
Le soldat Charles Audibert né le 28 mars 1874 à Carpentras était le fils issu du mariage le 24 juillet 1866, sur autorisation de l'intendant militaire d'Alger, devant le Maire de Lachau Pierre Jarjaye entre :
• Paul, Bernard Audibert né le 19 août 1827, sergent à la 9ème section d'infirmiers militaires de l'hôpital militaire du Dey à Alger (Algérie), veuf d’Anne Payet décédée à Aix-en-Provence le 16 juin 1861 et fils de Jean, Joseph Audibert et de Marie, Jeanne Boissac domiciliés à Lachau,
• Eugénie, Rosine Pellegrin née le 14 décembre 1849 à Lachau, fille d’Etienne Pellegrin et Sophie Audibert (cultivateurs) domiciliés à Lachau.
Paul, Bernard Audibert qui est le père du soldat Charles Audibert qui participa à la campagne à Madagascar en 1895 (voir article ci-dessus), est né le 19 août 1827 à Lachau. Il est le fils de Joseph Audibert (cultivateur né en 1796) et de Jeanne Marie Brissac, tous les deux domiciliés à Lachau.
Paul, Bernard Audibert, veuf de Anne Payet décédée à Aix-en-Provence le 16 juin 1861, se marie le 24 juillet 1866, sur autorisation de l'intendant militaire d'Alger, devant le Maire de Lachau, Pierre Jarjaye, avec Eugénie, Rosine Pellegrin née le 14 décembre 1849 à Lachau et fille de Etienne Pellegrin (cultivateur) et de Sophie Audibert domiciliés à Lachau.
Parmi les trois « enfants » de Lachau qui ont été faits chevaliers de la Légion d'Honneur, figure Pierre Émile ARMAND né à Lachau le 6 août 1867 qui est le fils de Pierre ARMAND né en 1820 (charretier – 47 ans) et de Madeleine Eulalie JEAN née en 1826 (sans profession – 41 ans), domiciliés à Lachau.
► voir l'extrait d'acte de naissance
Avant son incorporation dans l'armée, Pierre Émile Armand exerçait la fonction de domestique à Laragne (Hautes Alpes). Il a été appelé sous les drapeaux en vertu des dispositions de la loi Cissey du 27 juillet 1872 qui précisait l'obligation du service militaire mais en distinguant, par tirage au sort1, deux catégories de soldats dans le contingent annuel :
- l’une est soumise à un service de 5 ans (en fait 40 à 44 mois compte tenu des permissions),
- l’autre à une durée de 6 à 12 mois seulement.
(Pour en savoir plus sur les conditions de la méthode du tirage au sort, le lecteur est invité à consulter l'article concernant Paul, Bernard Audibert.)
Sur le monument aux morts de Lachau est gravé le nom de EYRIES Émile qui n'était pourtant pas né à Lachau
♦ confer ci-contre la partie basse du monument aux morts de Lachau.
Etat-civil de EYRIES Émile, Louis :
• profession : employé de commerce,
• né le 12/11/1877 à Motte-Chalancon (26),
• il était le fils d'Alphonse, Pierre EYRIES et d'Iphigénie, Eugénie RICHAUD domiciliés à Cadenet (84).
♦ confer ci-contre la partie basse du monument au morts de Lachau
Son registre matricule militaire ouvert en 1907 lors de son incorporation dans l'armée précise les éléments suivants :
• nom : BERTELLO
• prénom : Baptistin, Barthélémy
• date et lieu de naissance : 18/08/1887
• sa mère : Lucie BERTELLO sans état-civil et adresse qui l'a laissé aux Hospices publics de Marseille ♦ confer ci-contre la photo du centre de la Charité1 :
Parmi tant d'autres artisans boulangers dans le village de Lachau, il y avait Joseph BOREL qui avait un four dont l'entrée est encore visible sous le balcon de la maison située en face de l'église de Lachau - confer la photo ci-contre des années 1910 présentant la place.
La boulangerie de Joseph BOREL a été reprise en 1919 par son fils Henri, Romain, Robert BOREL dès son retour de son très long service militaire à l’extérieur du territoire métropolitain. Ce dernier a exercé cette fonction de boulanger jusqu’en 1946. Après cette date, la gérance a été reprise par Albert et Francine CURNIER, puis par BRENGUEL jusqu’à sa fermeture en 1953.
Henri, Romain, Robert BOREL né le 7 juin 1891 à Lachau est le fils de Joseph BOREL et de Marie AUBERT.
Parmi les 3 « enfants »(1) de Lachau qui ont été faits chevaliers de la Légion d'Honneur, il y a lieu de présenter Joseph, Gustave MARTIN dont la carte d'ancien combattant est présentée ci-contre ♦.
« Un blessé de guerre n'est jamais un infirme. Il n'a pas perdu son bras ; il l'a donné ».
Citation de Sacha Guitry (1885-1957), dramaturge, acteur, metteur en scène, réalisateur et scénariste.
Joseph, Gustave MARTIN, qui est né à Lachau le 4 décembre 1883, est le fils de Firmin MARTIN et de Marie, Élisa JARJAYES.
Joseph, Gustave MARTIN a été marié :
en premières noces : avec Adrienne, Marie, Stéphanie GAUTHIER le 29 janvier 1920 à Eygalayes (Drôme),
en deuxièmes noces : avec Marie, Mélanie MAIGRE le 22 février 1941 à Laborel (Drôme).
Mobilisé le 13 août 1914 au sein du 2ème régiment d'artillerie de campagne (Grenoble), il a effectué une durée de service actif de 5 années et 11 mois dont 3 années et 8 mois en campagne de guerre. Il a été démobilisé le 13 janvier 1919.
« Je hais la guerre mais j'aime ceux qui l'ont faite »
Citation tirée du roman « Les Croix de bois » (1919) de Roland Dorgelés (15 juin 1885 - 18 mars 1973).
Journaliste, écrivain et membre de l’Académie Goncourt qu’il a présidée de 1955 à 1973.
Sur le Monument aux morts de Lachau sont inscrits les noms de 24 « Poilus » morts pour la France lors de la 1ère Guerre mondiale 1914-1918. Un certain nombre d'entre eux ont été récipiendaires au titre de leur bravoure au combat de leur vivant ou à titre posthume de la Croix de Guerre 1914-1918 instaurée par la loi du 8 avril 1915 - possibilité d'en voir le texte dans l'article sur le Monument aux morts de Lachau.
Cet article qui a été rédigé sur la base de leurs registres matricules militaires, rappelle l'héroïsme de ces 6 « Poilus » qui est le suivant :
«Nous allons très loin et certaines équipes craignant de rentrer dans les lignes ennemies font demi-tour sans avoir de blessés. Pourtant il y en a, cela est triste à constater (1) ».
Citation tirée de l'ouvrage Brancardier sur le front, carnets de guerre 1914-1919 de Georges Baudin, paru en 2015 aux éditions La Maison du Moulin (568 pages), sous la direction de sa petite fille Marie, Claude Pintiau.
Parmi les 73 hommes de Lachau (à rapporter à la population de 459 habitants (femmes et hommes de tous âges en 1911) mobilisés lors de la Guerre de 1914-1918), il y avait le prêtre Joseph, Maurice, PASCALIN.
Lachau était une station estivale renommée dans les années 1900-1960. Il y avait 2 hôtels qui accueillaient les estivants venant des grandes villes (ex : Marseille, Lyon, Grenoble, Orange, Avignon, Montélimar...) par voies ferrées et routières (notamment avec la ligne Paris - Lyon – Méditerranée).
Dans ce lieu de villégiature apprécié notamment à la belle saison, il y avait 2 hôtels qui faisaient toujours le plein.
Parmi ces 2 établissements, il y avait l'Hôtel des Voyageurs qui était situé au début de son activité en haut de la Grand Rue. ♦ confer la photo ci-contre.
AUDIBERT Ferdinand, Victor, Antonin, (dit Victor) né le 4 novembre 1886 à Lachau, y travaillait comme "maître d'Hôtel" avant la guerre de 1914-1918.
Il est le fils de : AUDIBERT Ferdinand, François, Louis, profession de gérant d'Hôtel et de FOMERAUD, Marie, Laurence.
Sur le Monument aux morts pour la France de Lachau (côté Est) est apposée une plaque au nom d'un jeune résistant des Forces françaises de l'intérieur (FFI)2 au nom de ARMAND Fernand, Marcel dont la photographie en tenue de militaire est présentée ci-contre ♦.
« Nous sommes d'accord, vous et nous, pour que toute oppression et toute hégémonie soit bannie de notre univers ».
Charles de Gaulle (militaire, résistant, homme d’État et écrivain 1890-1970).
ARMAND Fernand, Marcel né le 28 septembre 1923 à Buis-les-Baronnies, était le fils de :
- Victorin ARMAND, qui a été facteur du bureau de la Poste sis à Lachau,
- Marie-Thérèse EURON.
► Voir les photographies de Fernand Armand et de sa famille (ses parents et sa sœur Monique)
Ce jeune résistant volontaire de 21 ans appartenait aux Forces françaises de l'Intérieur (FFI - Armée secrète – 4ème bataillon – 7ème compagnie) qui opéraient dans la Drôme en appui des forces armées américaines (3ème division d'infanterie de l'US Army) lors de la libération du territoire national dès 1944.
► voir l'organigramme des FFI de la Drôme
Se déplaçant sur une moto avec son camarade de combat Henri Bordel (de Mévouillon) pour effectuer une mission opérationnelle, tous deux ont été blessés par des tirs de militaires de l'armée allemande, puis capturés dans un grenier où ils s'étaient réfugiés et finalement fusillés sommairement dans la rue principale du village de La Bégude-de-Mazenc (Drôme) le 22 août 1944.
Leur exécution a été perpétrée par une unité de la 11ème Panzer division qui était en arrière-garde de la XIXème Armée allemande en retraite vers l'Est de la France et l'Allemagne.
Jacques AUDIBERT (1927-2015) s’est toujours impliqué dans la vie politique et associative1 de son village, mais il est surtout connu pour les spécialités et bons plats qu’il préparait et servait dans son restaurant en tant que propriétaire de l’Hôtel Audibert.
Hors saison, il n’était pas rare de le croiser dans le village en grande conversation avec l’un ou l’autre. Ces discussions ne se limitant pas à la politique ou à la vie locale, elles pouvaient aborder tous les sujets avec une prédilection pour l’histoire, que ce soit en général ou celle du village et de la région.
Bricoleur touche-à-tout par nécessité pour l’entretien de la grande bâtisse où il pratiquait son activité professionnelle, il ne pratiquait pas moins des activités manuelles pour le plaisir. Lorsqu’il en trouvait le temps, il aimait fabriquer des jouets pour les enfants de la famille2 et des décors de crèche. Certains se souviennent des grands dessins qu’il réalisait aussi pour décorer le fond de scène des spectacles de l’arbre de Noël de l’association familiale à la fin des années 1970 début 1980. Mais c’est dans la création de maquettes qu’il trouva un moyen d’exprimer sa passion pour l’histoire de son village.